Sobriété numérique pour les décideurs#

Rapport#

source

https://theshiftproject.us2.list-manage.com/track/click?u=cbe9be2fac311a9f76c543bbd&id=5ebb0fd5e9&e=abed6f0196

../../../../_images/ressources.png

Télécharger le rapport Deployer-la-sobriete-numerique_Resume_ShiftProject au format PDF

Contexte : le numérique,une transition à repenser#

Relever les défis du XXIe siècle implique de comprendre les limites physiques auxquelles sont soumis nos systèmes.

Le réchauffement climatique, et le tarissement progressif de notre approvisionnement en énergies fossiles constituent ensemble la double contrainte carbone

Aujourd’hui, la croissance de nos systèmes numériques est insoutenable , +9% d’énergie consommée par an, et est construite autour de modèles économiques qui rentabilisent l’augmentation des volumes de contenus consommés et de terminaux et infrastructures déployés, notamment à travers l’économie de l’attention.

La sobriété numérique, c’est passer d’un numérique instinctif voire compulsif à un numérique piloté, qui sait choisir ses directions : au vu des opportunités, mais également au vu des risques.

Conclusions principales#

  • L’évaluation de la pertinence environnementale doit être systématique.

  • Certaines innovations connectées recèlent un potentiel de gain environnemental et d’autres n’en ont structurellement pas la capacité : il n’est donc justifié ni d’avoir une attitude de rejet généralisé ni de faire montre d’une foi aveugle à leur égard.

  • Construire un système résilient, c’est être en mesure d’identifier les conditions dans lesquelles il est pertinent de déployer une solution numérique. Ces conditions, propres à chaque situation, doivent être déterminées sur la base de bilans pré-visionnels environnementaux des projets dits « smart » sans se reposer sur leur simple dénomination

  • L’impact de la consommation énergétique (énergie grise et en fonctionnement) de la couche numérique appliquée à un système peut surpasser l’économie d’énergie venant du gain d’efficacité énergétique du système.

  • Le bilan énergétique net n’est souvent positif que si les comportements en phase d’utilisation sont orientés par une gouvernance alignée sur les objectifs d’économie d’énergie.