Plan de transformation de l’économie française (PTEF)#

Vision globale v0#

Vision globale v1 (octobre 2020)#

L’État d’avancement du PTEF comporte une introduction.

Il est segmenté selon quatre logiques:

  • secteurs «usages» (mobilité quotidienne, mobilité longue distance, logement, usages numériques) ;

  • secteurs «services» (santé,culture,défense et sécurité intérieure, enseignement supérieur et recherche,administration publique) ;

  • secteurs «amont» (agriculture-alimentation,forêt-bois,énergie,fret, matériaux et industrie dont ciment-chimie-batteries,industrie automobile) ;

  • chantiers transversaux (emploi,finance,résilience et impacts,villes et territoires)

Nous voulons nous assurer que les transformations proposées dans chaque secteur forment une vision globalement cohérente en termes de flux physiques: d’une part que l’énergie consommée est bien égale annuellement à l’énergie produite en amont, et d’autre part que les quantités de matériaux nécessaires à cette économie sont connues, chiffrées (pour quelques exemples pour l’instant), et compatibles avec les ressources connues de la croûte terrestre.

Synthèse usage du numérique#

Le secteur aujourd’hui#

Le secteur du numérique est constitué d’une composante matérielle (le système technique, réseaux et fabrication des appareils) et des usages qu’il génère (échanges de mail, vidéos, usages des smartphones, stockages des données…).

Au niveau mondial ce secteur représente 3% de la consommation d’énergie et émet 4% des gaz à effet de serre (GES).

Le secteur du numérique représente 600000 emplois en France.

Les outils de la transformation#

Plusieurs axes doivent être mobilisés pour stabiliser l’empreinte écologique du secteur numérique (actuellement +9% par an au niveau mondial).

Des améliorations technologiques (efficacité énergétique des data centers notamment) doivent être mises en œuvre.

La sobriété dans les usages du numérique doit être promue, de même que l’allongement de la durée de vie des ordinateurs, la réparation des appareils ou leplafonnement dutaux d’équipement par personne.

En termes de gouvernance, la construction de nouveaux réseaux et l’acquisition de nouveaux appareils doivent prendre en compte l’impact carbone qu’elles génèrent et être compatibles avec la stratégie environnementale du territoire

Les questions qui nous restent à explorer#

Dans le secteur

L’évolution du nombre d’emplois n’a pas encore été chiffrée, et l’impact écologique du numérique doit encore être chiffré dans le cadre du territoire français.

En lien avec le reste de l’économie

La mise en cohérence avec les secteurs impactés par la transformation numérique doit encore être affinée

L’emploi#

La transformation proposée par le Plan de transformation devrait remettre en question des créations d’emplois envisagées dans des projections connectées de notre économie, mais un chiffrage précis n’est pas encore disponible

Les impacts#

Les plus

Le secteur du numérique a réduit ses émissions de GES, est plus résilient et permet d’accompagner la transformation globale de la société.

Il reste un outil majeur de communication et d’efficience économique.

Les limites

La limitation des usages individuels du numérique est complexe à mettre en œuvre car elle nécessite un changement profond des mentalités et modes de consommation.